Journal d'une larme.

Je ne pourrait dire depuis combien de temps je marche. Ni depuis combien de temps nous sommes en fuites sur ces terres desséchés.
Finalement j’ai presque l’impression qu’on peut se faire à une vie comme celle la. Pas d’attaches, pas de contrainte. La seule chose qui nous rattache à se monde c’est cette passion folle qui m’a été transmise…

Assis dans au cœur de cette forêt je pouvais l’écouter parler des heures entières sans m’en lasser. Celle que je respecte plus que tout, elle m’a donné la vie il y a longtemps. Maintenant elle la protège de toutes ses forces, maintenant elle m’apprend tout ce qu’elle sait, même si au finale je sais que c’est ce qui l’a détruite.
Sa voix filait à travers la végétation luxuriante, elle était réellement heureuse de partager tout cela, et surement encore plus heureuse de voir que je possédait un réel tallent pour cela. C’était quelque chose qui venait du sang comme elle disait. Apres tout, depuis des générations et des générations cette pratique maudite est nous est transmise de mère en fille. Elle est comme une malédiction dont on ne peut se débarrasser, en effet certaines on essayer de se vouer à d’autre forme de magie. La magie arcanique, la magie naturelle et même la magie divine. Mais invariablement chacune se retourne vers ce que leurs sangs avaient décidé pour elle, la pire magie qui soit. Celle qui est aussi crainte que méprisé par tous les habitants de ce monde. C’est à cause de cela que nous avions du quitter notre village, et que depuis je ne sais plus combien de temps maintenant… Nous sommes obliges d’errer tout autour de ce monde. J’imagine les autres membres du clans sont eux aussi disséminé de part et autre dans ce monde de haine. Qui sais si un jour je croiserais l’une de mes sœur.
Mais je ne me plaindrais de rien, car ce n’est pas une si mauvaise vie. Je vie avec une mère aimante et nous partageons cette passion maudite qui brule dans notre sang. Comme un monstre en nous qui nous poussent à aller encore plus loin dans cet art. J’était la plus heureuse des enfants, en effet ma mère m’assurait que dans toute l’histoire de la famille j’était l’une des plus précoce et des plus doué.

Tout cela continua pendant encore quelques année, je maitrisais plus en plus mon art, m’entrainant chaque jour sans relâche pour pouvoir faire taire se hurlement intérieur celui la même qui me faisait aller au delà de mes limites chaque jours. Et même si chaque soir j’étais complètement épuisé, je m’endormais le sourire à la lèvre, le sentiment du devoir accompli en quelque sorte. La fuite était devenu chez moi une seconde nature il y à bien longtemps. A force de fuir de se cacher, de courir au loin les curieux qui nous surprenaient en plein exercice, c’est devenu quelque chose de naturel.

En ce moment je croyais que les choses allaient continuer comme ça éternellement jusqu'à à la maitrise totale de cet art. Mais ce genre d’espoir futile n’a pas de place en ce monde. Et cela, même une fillette de douze ans l’avait comprit